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 Marcus Volturi

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Marcus Volturi
    Fondatrice ;

Marcus Volturi


Nombre de messages : 84
Localisation : Volterra.
Statut : Vampire hommenivore ; & célibataire.
Date d'inscription : 20/04/2010

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MessageSujet: Marcus Volturi   Marcus Volturi EmptyMer 21 Avr - 20:13



    PERSONNAGE

    Aro, Caïus et Marcus Volturi font partie des plus vieux vampires de ce monde. Nés il y a environ 3000 ans, ils furent transformés la même nuit d'aout (la date exacte a été oubliée, mais ils ont pris pour habitude de fêter leur anniversaire (de mort, attention) le jour de leur fête ; le 15 avril pour Marcus) et s’allièrent dès les prémices de leur vie vampirique. Ensembles, ils délitèrent le royaume des vampires de Roumanie, aujourd’hui connus sous le nom de Stefan et Vladimir. Ces derniers n’ont de cesse, depuis, de vouloir se venger ; mais là n’est pas le sujet de ce récit. Nous allons nous intéresser plutôt au frère le plus effacé des trois : Marcus.


    Marcus Volturi

    Comme on pourrait ne pas s’en douter (xD), Marcus était en réalité jovial et charmeur avant une certaine période de sa vie (qu’il n’est pas encore temps d’aborder). Il était même le plus sympathique, le plus sociable, le plus altruiste des trois. Nombreuses affaires furent conclues et réussies sans bain de sang grâce à lui et à son sens du relationnel. Ce ne fut pas le cas du siège du palais Roumain, qui fut mené par la rage de sang de Caïus ; mais parfois, ce genre d’approche bestiale a du bon. Elle leur permis en effet de destituer Stefan et Vladimir. Caïus voulu les exécuter, mais ce fut Marcus qui maintint que leur mort ne servirait à rien d’autre qu’à attiser la colère des villageois qui avaient aimé l’ancien régime. Ainsi donc furent-ils relâchés dans la nature, mais étroitement surveillés sous ordre d’Aro (qui n’avait aucune confiance en eux).
    Les trois vampires prirent place sur le trône roumain et régnèrent sur le pays sans trop de cruauté (béni soit Marcus). Mais bien vite, leur Italie d’origine, véritable berceau des vampires, vint à leur manquer. Ce fut alors le véritable début de l’organisation vampirique telle qu’on la connait aujourd’hui. En s’installant à Volterra, ils firent construire un second palais (il y a en effet deux palais dans la ville depuis ce jour ; mais l’un, on devinera lequel aisément, n’a jamais été ouvert au public – enfin en dehors des repas) et composèrent leur garde royale, réunissant les vampires les plus doués qu’ils croisaient (soigneusement choisis par Aro). Bien vite, leur organisation se fit connaitre dans le monde entier, et les règles qu’ils instaurèrent ne remuèrent que très peu de mouvements chez les sangs-froids (ils paraissaient accepter de se faire diriger par les trois frères ; et de toute façon ceux qui protestaient étaient tués sans hésitation - et sans remous). Il apparut bien vite que personne ne pouvait aller contre l’autorité des Volturi. Leur règne n’était pas non plus dénué de sens, car il permit d’instaurer l’une des règles principales du monde surnaturel, à laquelle les non-humains doivent très certainement leur survie jusqu'à ce jour : quiconque révélait le secret de leur existence aux humains, mettant ainsi leur vie en péril (si les vampires étaient puissants, ils étaient également très peu nombreux comparés aux humains), serait condamné. A mort.
    Outre la mise en place de ces règles bien utiles, les Volturi permirent (parce qu’ils étaient le plus grand et plus soudé des groupes de sangs-froids) d’anéantir quasiment dans sa totalité la race des loups-garous, leurs ennemis naturels. A ce jour, il n’en reste que très peu, toujours traqués par les Italiens. Marcus avait un jour émis la possibilité d’une alliance avec la race, mais elle fut rejetée à l’unanimité par tous les vampires qui composaient le clan des Volturi, Caïus en tête. Le frère le plus aimé oublia cette idée comme elle était venue et n’en tint pas rigueur (l’un de ses traits de caractère principaux, qui lui resta même après l’événement tragique de sa vie, était bien le fait qu’il n’était absolument pas rancunier).

    Parallèlement à la mise en place de ce règne qui dure encore aujourd’hui, il existe une partie de l’histoire que très peu connaissent, et qui valut à Marcus son tristement célèbre caractère amorphe. Je l’avais énoncé plus haut, il est né avec les traits les plus charmants qui soient, et s’il n’avait pas été un vampire se délectant plus que tout du sang humain, il aurait aisément pu passer pour un ange, un parfait petit homme aux manières des plus agréables. Marcus aimait les femmes (vampires, attention), et celles-ci lui rendaient bien. Il avait toujours été un homme de cœur, charmeur et charmant, et s’il ne connut qu’un seul grand amour, il eut aussi beaucoup de conquêtes avant de se faire happer le cœur. Ses frères s’amusaient de son caractère si jovial et tellement adolescent, mais le laissaient tranquille tant qu’il n’allait pas se frotter aux humaines. Cela ne lui serait jamais venu à l’idée, d’ailleurs : il ne les trouvait absolument pas attirantes ; du moins pour autre chose que leur sang. Celle qui fit trembler ses mains et bousculer son assurance, pourtant, fut bien la plus belle jeune humaine qu’il eut jamais croisée – mais une humaine quand même. Elle s’appelait Didyme, et elle était la sœur d’Aro ; née bien après que celui-ci fut transformé, la petite dernière de leurs parents humains. D’une peau presque aussi blanche que la sienne, elle avait de grands yeux d’un vert étincelant, une chevelure blonde qui lui retombait dans le bas du dos en d’adorables boucles, des lèvres roses et un teint parfait. Mais surtout, son odeur était entêtante, séraphique autant que diabolique, si parfumée que Marcus crut défaillir lorsqu’elle lui passa sous le nez la première fois. Malgré cette attirance si complète, il trouva en lui la force de l’aimer et non de s’en nourrir. Sa passion était débordante, et ceux de son entourage ne pouvaient presque pas la supporter : l'amour envers un humain était une chose qui dépassait de loin ce qu'un vampire normalement constitué pouvait supporter. Ainsi la passion de Marcus était-elle très mal vue, et nombre de ses pairs trouvaient cela insultant envers leur race.
    Mais Marcus ne pouvait penser à autre chose qu’à sa belle. Son ardeur, son amour, cette folie le rendit insensible à tout ce qui toucha à autre chose qu’à son humaine, qui éprouvait à son égard, si c’était possible, encore plus d’amour que Marcus. Ce dernier en vint à vouloir fuir avec elle, quitter le royaume, abandonner ses frères. Aro ne put supporter même l’idée d’un tel acte. Le fait qu'il aima une vulgaire humaine était déjà trop pour lui, alors qu'il s'enfuit avec elle ! La trahison envers son clan était l’une des choses qu’Aro ne pouvait accepter. Il était absolument inenvisageable de le laisser partir. Il lui ordonna de rester, mais Marcus ne l’écouta pas.
    Un soir, il partit chercher son humaine pour quitter la région et rejoindre la France, un pays qui lui avait toujours donné envie. Aro l’attendait dans la demeure de sa sœur…

    - Ah, Marcus, dit-il en tenant le cou à la peau si tendre de Didyme. Je t’attendais.

    Marcus se stoppa net dans l’entrée. Ses yeux passèrent sur le visage de sa bien aimée, tordu par la peur, la pupille brillante, puis sur celui de son frère de race. Il fronça les sourcils. Aro resta impassible.

    - Tu comprends que je ne peux te laisser faire ça, dit-il comme s’il parlait de la prochaine chasse.
    - Aro, siffla Marcus.
    - Voyons, Marcus, ne fait pas l’enfant ! Je ne peux pas te laisser gâcher ta vie (et la nôtre) pour une… pour… ça ! dit-il avec un geste dédaigneux de la main en direction de la jeune femme qu’il tenait entre ses longs doigts.

    Marcus se composa le visage le plus inexpressif qui fut. Il regarda son frère dans les yeux. Il savait de quoi il était capable, il avait participé avec lui au siège du palais Roumain. Il savait que lorsqu’Aro décidait quelque chose, il revenait rarement en arrière (pour ne pas dire jamais). Mais le plus dur, c’était qu’il savait les choix de son frère toujours censés, il les avait toujours approuvés. Aujourd’hui, pourtant, alors qu’il voyait la femme de sa vie sur le point de lui être arrachée, il était incapable de déceler la trace de la raison dans cet acte de pur égoïsme, de parfait sadisme,… de vampirisme.
    Il fut incapable de trouver les mots pour réagir et dissuader ou raisonner son frère.

    - Marcus ! couina Didyme, et il ferma les yeux.

    A qui devait-il faire confiance ? A la sagesse de son frère ? A ce qu’il savait être l’aveuglement de son amour ? Il rouvrit les yeux pour parler d’un ton calme :

    - Aro, ne fais pas ça.
    - Reste à mes côtés, mon frère, répliqua celui-ci.

    La bouche de Marcus se tordit, puis il retrouva l’instant d’après une face impassible. L’on avait rarement vu autant d’immobilité d’expression chez lui.
    Et l’on ne verrait plus jamais rien d’autre.
    Pour sauver la vie de sa bien-aimée, il devait y renoncer. Il baissa la tête.

    - Très bien, dit-il platement. Je reste ici. Relâche-là.

    Il releva les yeux. Aro affichait un grand sourire qui dévoilait chacune de ses dents blanches. Marcus comprit les intentions de son frère avant de pouvoir esquisser un geste. Le seigneur des vampires trancha la gorge de Didyme d’un ongle aiguisé, et la laissa glisser jusqu’à terre puis choir dans la poussière. Un seul hurlement sortit de la maison ce soir là, celui, déchiré, d'un Marcus éploré. Les gardes royaux se jetèrent sur lui pour le retenir d’aller la transformer et ainsi sauver sa vie, puis lorsque la plus petite étincelle quitta le corps de la jeune blonde, ils le relâchèrent et sortirent de la pièce en silence. Les genoux au sol, Marcus s’effondra à côté de son aimée et laissa libre court à sa douleur. Jamais l’on ne vit un vampire aussi pétrit d’amour, de peine et de tristesse.
    Il aurait pu en vouloir à Aro, le haïr, le détester, le supprimer, ça aurait été si simple ! Mais il en fut incapable. Marcus ne savait pas haïr. Il n’avait appris qu’à aimer.
    Après plusieurs jours passés dans la pénombre de la maison de Didyme, à souffrir sur son corps mort, il finit par se relever et sortir dans la nuit. Il revint s’asseoir sur son trône, à la droite de son frère meurtrier, et ne fit plus jamais allusion à cet événement. Il ne fit presque plus du tout d’allusion à quoi que ce soit d’autre, d’ailleurs. Depuis ce fameux jour où son âme sœur décéda, une partie de lui, celle qui avait aimé si fort, la suivit dans la mort.

    Ils prirent route pour Volterra quelques semaines après l’incident. Aro avait pris soin de faire cesser les commérages décadents qui étaient fait à l'encontre de son frère meurtri, en distillant la rumeur que Dydime était morte en vampire, et que c'est ainsi que Marcus l'avait aimée. Aro ne pouvait tolérer que l'on dégrade la race des vampires. Sa rumeur fonctionna à merveille, et plus jamais l'on n'évoqua Didyme - quand on se risquait à l'évoquer - comme une humaine : elle entra dans la légende en tant que vampire. Marcus souffra encore davantage de ce mensonge.

    Aro avait pensé que son bon Marcus, jovial et chaleureux, finirait par se remettre, mais il se trompait. Il gardait obstinément le silence ; et lorsqu’il prenait la parole, les très rares fois où cela arrivait, c’était certes avec perspicacité et justesse qu’il parlait, mais d’un ton aussi morne, froid et désintéressé que la mort.

    Les années passèrent ainsi, et Marcus regardait les jours défiler et se ressembler. Son regard se faisait vitreux, sa peau s'effritait mais sa beauté persistait, devenant de plus en plus criante de douleur chaque année qui passait. Les seules - et rares - fois où il parut retrouver des couleurs, c'était quand il apercevait une chevelure blonde cavaler dans une foule d'humains. Cela ne durait qu'une seconde, voire deux, l'espace d'un instant où les souvenirs d'un passé heureux s'imposaient à lui. Lorsque son cerveau comprenait l'illusion, Marcus s'affaissait un peu plus. Mais il ne pouvait jamais s'empêcher de se faire happer la fois suivante. Sa souffrance était silencieuse.
    Il ne s’intéressait plus à grand-chose. Il assista aux mariages de ses frères sans dire un mot, même pas de félicitation, et ce fut les seuls moment où il s'autorisait à souffrir de l'absence de sa belle.
    Même après ses nombreuses années d'existence, Marcus ne parvint jamais à l’oublier, ni à s’intéresser à une autre femme malgré les encouragements de ses frères.


    DERRIÈRE L'ÉCRAN

    Prénom - Emmanuelle
    Pseudo - Faraway
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